Page 25 - guide catégorie Spécifique
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DIRECTION
                 GENERALE                               GUIDE DSAC                           Page :   Version 1.7
                                                                                                          du
                  DE  L'AVIATION                  CATÉGORIE SPÉCIFIQUE                       25/113   02/03/2023
                 CIVILE

               6.3. Survol des propriétés privées : droits du propriétaire

               S’agissant de la question du survol des propriétés privées, l’article L. 6211-3 du code des
               transports stipule que « le droit pour un aéronef de survoler les propriétés privées ne peut
               s’exercer dans des conditions telles qu’il entraverait l’exercice du droit du propriétaire ».
               Il appartient donc à l’exploitant d’évaluer, avant le vol, si celui-ci est de nature à « entraver
               l’exercice du droit du propriétaire », par exemple en cas de vol à très basse hauteur, et en cas
               de doute de se coordonner avec lui.

               6.4. Transport de marchandises dangereuses

               La certification de l’aéronef par l’AESA est nécessaire lorsque le transport de marchandises
               dangereuses, en tant que charge utile, peut présenter des risques élevés pour les biens, les
               personnes ou l’environnement en cas d’accident. Dans le cas contraire, l’exploitant d’UAS doit
               demander à la DSAC une autorisation d’exploitation dans la catégorie Spécifique (§5.1).

                             Produits concernés
                             Les « marchandises dangereuses » sont définies dans les instructions techniques (Doc 9284
                             AN/905) de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).
                             Pour plus d’informations, consulter  https://www.ecologie.gouv.fr/transport-marchandises-
                             dangereuses-voie-aerienne et notamment le document présentant la liste des marchandises
                             dangereuses.


               6.5. Batteries au lithium
               Les batteries au lithium doivent être manipulées avec précaution en raison de leur propension
               à s’échauffer voire à prendre feu en cas d’endommagement.
               Elles  entrent  dans  la  catégorie  des  «  marchandises  dangereuses  »  faisant  l’objet  de
               restrictions pour leur transport dans un aéronef habité, qu’elles soient installées dans l’UAS
               ou transportées séparément.

                             Transport de batteries par avion
                             Les restrictions pour le transport de batteries au lithium dans un aéronef habité
                             (installées dans l’aéronef télépiloté ou transportées séparément) s’expriment
                             notamment en termes de :
                             -  Nombre maximal de batteries,
                             -  Energie maximale (lithium ion) ou masse maximale de métal (lithium métal),
                             -  Interdiction d’enregistrement en soute pour les batteries hors équipement,
                             -  Règles de conditionnement (protection des courts circuits, emballage…).
                             Consultez  l’application  des  Articles  Interdits  ou  Réglementés  dans  les  BAGages
                             (AIRBAG)    mise   en    place  par   la   DGAC :   https://airbag.dsac.aviation-
                             civile.gouv.fr/AirBag.
                             Voir aussi le clip de l’agence européenne :
                             https://www.youtube.com/watch?v=pwwdH_wNEeo.

               6.6. Epandage de produits phytopharmaceutiques

               Depuis le 1er janvier 2016, l'épandage aérien de produits phytopharmaceutiques, y compris
               au moyen d’un aéronef télépiloté, est très strictement limité aux cas d'urgence.
                             Conditions d’autorisation
                             La pulvérisation aérienne de produits phytopharmaceutiques n’est plus, depuis le 1er
                             janvier 2016, possible qu’en cas de danger sanitaire grave qui ne peut être maîtrisé par
                             d'autres moyens : elle doit faire, dans ce cas, l’objet d’une autorisation temporaire par
                             arrêté conjoint des ministres chargés de l'environnement, de l'agriculture et de la santé
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